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16/05/2006

Pour un nouvel aménagement de la place de l'Insurrection

Le quartier d’Ivry port ne dispose pas suffisamment d’espaces de jeux pour les enfants et de lieux pour la promenade et la détente en famille. Notre quartier en pleine évolution voit sa population croître rapidement en raison des nombreuses constructions et réhabilitations de logements et la création de nouveaux espaces verts devient une nécessité pour les habitants.

Ainsi, il serait judicieux d’utiliser le terrain en friche, qui jouxte le stade Lénine, à l’angle de la place de l’Insurrection, de la rue Jean Jacques Rousseau et du boulevard de Brandebourg. Il dispose d’une situation remarquable pour réaliser un bel espace de jeux clôturé pour les enfants de 8 à 12 ans (l’espace de jeux du square de l’Insurrection étant réservé aux enfants de 2 à 6 ans).

L’abandon du permis de construire, pour la réalisation de bureaux, par la société Bouygues, sur la parcelle concernée au 50 boulevard de Brandebourg, devrait permettre de passer à un autre projet plus en rapport avec les besoins de la population du quartier. Avant la rénovation du stade Lénine, cette parcelle faisait partie de l’équipement sportif communal : trois courts de tennis et un jardin. Il serait normal qu’elle soit de nouveau à l’usage de la population du quartier.

L’étude actuelle d’un projet de résidence hôtelière, après le projet Bouygues, n’est pas l’idée à retenir et la Mairie d’Ivry doit renoncer à cette construction, qui va encore plus densifier le périmètre de la place de l’Insurrection.

La place de l’Insurrection et sa périphérie immédiate demandent des travaux de réhabilitation qui doivent être réalisés en relation avec le projet de création du nouvel espace Brandebourg. Ainsi le réaménagement des deux voies piétonnes qui encadrent le square est nécessaire en élargissant très sensiblement, du côté des habitations, les emprises plantées qui seront protégées des invasions canines par des barrières et des haies. Les deux voies piétonnes seront conçues uniquement pour le transit des piétons et le traitement des surfaces devra être dissuasif pour toute autre circulation et d’un accès facile pour l’entretien.

Les espaces dallés de la rue Couderchet, face au foyer de personnes âgées, doivent faire l’objet d’un nouveau traitement en espace fleuri. A l’ouverture du foyer, des pelouses ouvertes étaient installées à cet emplacement, avant que les chiens ne les dégradent et conduisent à leur suppression. Il s’agit simplement d’un retour au projet initial.

Sur le boulevard de Brandebourg, face au groupe scolaire, un traitement en espace fleuri et arboré, continu et protégé, s’impose, surtout si l’on considère que les espaces de stationnement sont définitivement condamnés. Cet aménagement sera prolongé par un traitement de même type de la place où est implanté la sculpture monumentale, face à la rue des petits Hôtels. Ce lieu est actuellement un dépôt sauvage d’ordures. L’aménagement s’inscrit dans le cadre d’un réaménagement nécessaire du boulevard de Brandebourg.

Le square de la place de l’Insurrection demande une maintenance régulière. Il faut procéder à la réfection des pelouses qui s’usent en raison des jeux des enfants, puis dans les années proches, à la mise en place d’une nouvelle clôture et de portes d’accès. De nouveaux bancs doivent être installés au centre du parc, autour de l’ancienne sculpture par exemple. L’ouverture du parc devra faire l’objet d’une évolution en pensant de nouveaux horaires : voir à ce sujet la pétition des usagers.

Notre association est tout à fait disposée à rencontrer les élus municipaux et les techniciens de la ville pour concrétiser un projet concret et réalisable rapidement.

à suivre …

11/05/2006

Photo mystère #1

Vous connaissez bien le quartier? C'est le moment de voir si vos connaissances sont vraiment béton...
Où a été prise cette photo?

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10/05/2006

Histoire d'Ivry

La commune d'Ivry-sur-Seine dans ses limites territoriales actuelles est habitée dès l'Age de pierre. De nombreux giséments mis au jour à la Gare, au Port-à-l'Anglais et sur les bords de la Seine témoignent d'une vie humaine fort ancienne : fossiles d'hommes ou d'animaux, pierres taillées ou polies, poteries primitives.


En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de furieux combats opposants les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labienus, lieutenant de César qui remporte la victoire. En 937, une charte de Louis IV d'outre-mer mentionne pour la première fois le nom d'Ivry dont l'origine viendrait de l'ivraie, une graminée qui poussait sur les coteaux pierreux.


Au 6ème siècle, Saint Frambour ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry. A sa mort , une chapelle lui est consacrée et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe ses reliques, objets d'un pèlerinage très suivi.



Au 9ème siècle, la terre d'Ivry est propriété du chapitre de Notre-Dame, et dès le 13ème de plusieurs seigneurs ecclésiastiques et laïcs qui vont acquérir petit à petit les biens des communautés religieuses jusqu'au 17ème siècle où elle appartiendra à un seigneur unique.


Dès le 12ème siècle, l'église Saint-Pierre-Saint-Paul est édifiée. Remaniée au cours des siècles, elle n'en conserve pas moins aujourd'hui un clocher carré, une travée du 13ème, des peintures murales du 16ème -remises au jour récemment- une chapelle de 1647 dédiée à la Vierge et une chaire du milieu du 18ème.


En 1698, Pierre Contant, un des architectes les plus en vue du 18ème siècle naît à Ivry, ville de plaisance et de résidence. A la veille de la Révolution, Ivry compte environ 800 habitants pour la plupart vignerons, carriers et laboureurs rassemblés en confréries.


Le 14 avril 1789, l'assemblée municipale élit ses députés Jean-Baptiste Renoult et Pierre-Jacques Honfroy après avoir élaboré son cahier de doléances. De village agricole, Ivry va se transformer au cours du 19ème siècle en une ville industrielle. La Seine, la route Paris-Bâle, puis la voie ferrée favorisent l'implantation d'industries. Des chantiers de bois s'installent le long de la Seine, puis une verrerie se fixe dans le quartier de la Gare bientôt suivie par des tuileries, distilleries, brasseries, usines de caoutchouc, entrepôts.


En un demi-siècle, la population s'accroît considérablement, passant de 1041 habitants en 1806 à 13 239 habitants en 1856.


D'importantes institutions s'établissent également. Une maison de santé est transférée de Paris à Ivry en 1828 sur l'ancienne propriété des Miramionnes. Une importante école professionnelle est ouverte par Pierre-Philibert Pompée. L'hospice des Incurables est bâti entre 1864 et 1869 sous la direction de Théodore Labrouste. Un des premiers cimetières parisiens de banlieue est crée en 1861.


Le 6 août 1870, la population ivryenne élit son premier maire républicain Pierre-Philibert Pompée qui doit, dès le 12 septembre, devant la menace prussienne installer une mairie provisoire à Paris alors qu'éclate la Commune. A Ivry, le mouvement de révolte provoque l'élection d'un conseil municipal "communaliste" et la fondation d'une section de l'Internationale dite des Ivryens.


De 1871 à 1896, des républicains -des radicaux puis des socialistes divers- se succèdent au conseil municipal et s'attachent à gérer la commune qui connaît dès 1889 un nouvel essor industriel avec l'installation d'usines métallurgiques et chimiques (Forges Lemoine, RBF, Lick et Paramount) qui concentrent une importante main-d'oeuvre ouvrière (24 385 habitants en 1896).


Ces profondes mutations ouvrent l'âge des municipalités socialistes qui vont développer une assistance municipale attentive pour la population ouvrière. En mai 1896, le parti ouvrier français conquiert la municipalité. Ferdinand Roussel, tailleur, militant du syndicat de la couture, est élu maire. Il inaugure le nouvel hôtel de ville le 4 octobre 1896. Réélu deux fois, Jules Coutant, député depuis 1893 puis Louis Maillet, lui succèdent jusqu'en 1919. Pendant la première guerre mondiale, une trentaine d'usines (Brasier, Védovelli...) travaillent pour la défense nationale, alors que de nombreuses grèves éclatent dans la métallurgie.


En décembre 1919, Léon Bourdeau, petit industriel est élu maire à la tête d'un conseil municipal composite comprenant dix membres de la SFIO. C'est un mandat charnière pendant lequel se développe l'activité de la jeune section communiste. Le 10 mai 1925, un conseil municipal essentiellement ouvrier élit comme maire Georges Marrane, mécanicien-horloger, membre du bureau politique du Parti communiste et militant coopérateur. Réélu en 1929 puis en 1935, alors que Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, est député de la circonscription depuis 1932, il mène avec ses édiles une gestion à caractère social dans tous les domaines, soutenant avec les organisations syndicales les différentes actions de revendications. La commune compte alors 44 859 habitants (1936).


Un mois après la déclaration de guerre, le 4 octobre 1939, les conseillers municipaux communistes sont suspendus de leur fonction. Une délégation spéciale est installée. Et, malgré de nombreuses arrestations, la résistance s'organise autour de militants communistes qui paieront un lourd tribut à leur engagement. La population subit en 1943 et 1944 de meurtriers bombardements.


Le 20 août 1944, Venise Gosnat reconquiert la mairie et met en place un Comité local de libération. Le 29 avril 1945, Georges Marrane retrouve son fauteuil de maire qu'il garde jusqu'en 1965 (il sera aussi ministre de la Santé et de la Population en 1947, sénateur de 1946 à 1968, député de 1956 à 1958). A ses côtés, Maurice Thorez (de 1946 jusqu'à sa mort en 1964) puis Georges Gosnat (de 1964 à 1982) exercent leurs mandats de député. Jacques Laloë reprend le flambeau à partir de 1965 alors que s'ouvre une période nouvelle pendant laquelle la ville va profondément se modifier avec la mise en oeuvre de plans de rénovation (logements et équipements) dus à J. Renaudie et R. Gailhoustet.




Michèle RAULT, Archiviste municipale.

compte-rendu de la réunion "à suivre" du 9 mai 2006

Après une brève présentation de l’association, et de la première action menée, à savoir la pétition pour la modification des horaires du square de l’Insurrection (attente d’un rendez-vous avec Aymé Savy), nous abordons les différents thèmes qui nous préoccupent afin de recueillir l’avis de chacun.

LA PROPRETE

Nous notons en préambule que la propreté est un problème de société avec un recul très net du civisme de chacun. Il serait donc important de favoriser la prévention en intensifiant l’information sur ce sujet à travers la ville par une campagne d’affichage.

Dans un premier temps, nous devons obtenir de la Mairie de connaître le nombre exact de balayeurs présents sur le quartier d’Ivry-Port, dont la propreté ne semble pas être une priorité pour la municipalité. Nous devons également demander les fréquences de passage de ces employés (pas de ramassage du samedi 13 heures au lundi matin ‡ problème du week-end) et ramener ces informations à l’évolution des volumes ramassés dans le quartier sur les 10 dernières années. Il va de soi que la mutation du quartier qui s’opère engendre une augmentation des déchets et donc des besoins : la Mairie se donne t-elle les moyens suffisants pour accompagner cette évolution ?

Les problèmes de propreté sont :

Les déjections canines, voire humaines (urine) : seule la verbalisation pourra semble-t-il faire évoluer les mentalités. Il faut informer et éduquer (travail également auprès des écoles), puis verbaliser pour ceux encore réticents.

Les encombrants et déchets intempestifs : là aussi, manque de civisme des personnes concernées (et notamment beaucoup de professionnels du quartier). Il s’agit aussi bien de déchets ménagers, d’encombrants ou d’épave de voitures. À noter que le fonctionnement de la déchetterie étant compliqué, il n’arrange en rien ce problème ‡ proposer à la Mairie un système de carte pour se présenter à la déchetterie sans plus de formalités.
Rappel également à faire sur le service de la mairie chargé de l’enlèvement des encombrants (informer plus largement du numéro de téléphone ou prévoir un jour particulier du passage des encombrants sans avoir à prendre un rendez-vous par téléphone comme c’est le cas actuellement).

Les caddies Carrefour : faire une action commune avec les associations « Passerelles » et « Villa de la Gare » auprès de Carrefour (courrier avec copie à la Mairie) afin qu’ils prennent leur responsabilité : rétablir la présence de vigiles à la sortie du Centre commercial pour interdire la sortie des caddies comme c’était le cas auparavant.

LES ESPACES VERTS

Dans le cadre de l’aménagement du site « Avenir Gambetta », il est important de faire pression sur la Mairie afin de faire valoir la présence d’espaces verts, pour ne pas laisser se développer des projets immobiliers sur tous les terrains. Demander à la Mairie le plan d’urbanisme du quartier

Action en cours : ZAC Brandebourg. Courrier envoyé à M. le Maire le 02/05/06, attente d’une réponse.

On peut également reconquérir « facilement » les zones suivantes :
• la partie se trouvant autour du square de l’Insurrection (zone sans jeux) en l’aménageant de bac fleuris, de bancs… et arborer le quartier plus largement partout où cela est possible, revoir l’éclairage du quartier bien souvent défaillant pour les balades nocturnes.
• le haut de la rue des Petits Hôtels (niveau « statue »)
• terrain de sport de la rue Jean-Jacques Rousseau
• immeuble style Le Corbusier (rue Colonel Fabien) appartenant anciennement à EDF (est-ce toujours le cas ?)

D’une manière plus générale, il est important d’avoir dans notre quartier un développement cohérent, et de limiter par exemple l’implantation de sociétés « nuisibles » telles que la société de traitement des métaux se trouvant rue Ernest Renan à la limite de Vitry au pied de la voie RER (Recycling Revival). Ivry Port Sud est particulièrement concerné par ce problème : beaucoup d’activités générant des nuisances (circulation, bruit, pollution), beaucoup de zones en friches, d’immeubles inoccupés et délabrés.

Pour conclure, Ivry-Port est un ancien quartier industriel qui mute vers des zones résidentielles, d’activités tertiaires … L’aménagement du quartier doit suivre cette mutation afin que les habitants soient fiers de leurs quartiers (ils le respecteront plus largement) et aient plaisir à s’y promener et tout simplement y vivre.

LA CIRCULATION

Trop de poids lourds et semi-remorques circulent dans le quartier à proximité notamment de groupes scolaires. Problème également des trottoirs détériorés par leur passage, la voirie n’étant pas adaptée à la circulation de tels véhicules en ville. Là aussi, il y a une incohérence entre cette circulation et la transformation du quartier ‡ faire dévier les camions par les quais de Seine à partir de la place Gambetta (voie en développement).

Enorme problème de circulation au pied de Carrefour à certaines heures (bd Vaillant Couturier).

Problème des trottoirs trop étroits à bien des endroits et donc dangereux pour les piétons (surtout quand les voitures y stationnent).

La aussi, il faut une cohérence de la Mairie sur l’implantation des entreprises dans notre quartier (voir le plan d’urbanisme avec les zones réservées !!!)

Au niveau du stationnement payant, les avis sont partagés (les commerçants étaient réticents !). Cela résoudrait-il les problèmes actuels (stationnement ventouse …) ? Mettre en place le cas échéant un tarif résidentiel intéressant.
Cela permettrait de limiter le stationnement très prolongé de voitures (et d’épaves), le stationnement des personnes prenant le RER, ou des élèves de l’école d’ingénieur et permettrait peut-être la verbalisation des voitures mal garées.

ANIMATION ET DIVERS

Problème du Centre commercial Grand Ciel qui se dépeuple, et empêche cependant l’implantation de commerces à l’extérieur.

Marché bio pourrait éventuellement être envisagé tourné vers les populations des zones de lofts (expérience de marchés dans le quartier plutôt négative).

Vide-grenier sur les Quais de Seine, concours de décorations de Noël, repas de quartier, autant d’idées à creuser pour favoriser les rencontres conviviales entre habitants.

À noter que la rue Moïse a été citée à plusieurs reprises comme particulièrement touchée par les problèmes de propreté (épaves, encombrants …).




Merci à tous pour votre participation.

À suivre…

09/05/2006

Trottoirs à gravats

Oh les beaux tas que voilà, photographiés le même jour, à 10 mètres d'écart... ça se passe boulevard Paul Vaillant Couturier et on aimerait que ça change! à suivre...

06/05/2006

Fausse bonne nouvelle

En fait de bonne nouvelle, ces jolis petits coins sont en cours d'aménagement et apparemment, on va encore attendre un bon bout de temps avant d'admirer des plantes à cet endroit.

Explication: la Mairie a prévu de planter des arbres, ou arbustes, c'est un peu flou, mais en tous cas, ce n'est pas la bonne saison. Il faut attendre septembre ou octobre prochain pour que ces belles ribambelles de plastique orange disparaissent et fassent place à de la verdure.


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Bilan: on retourne la terre pendant quelques heures fin avril et... on laisse reposer 5 mois. Très chic, l'effet jachère!! Pendant l'été, on n'aurait pas pu planter quelques fleurs?

Pendant ce temps-là on patouille gaiement dans la terre et on glisse sur le trottoir boueux. Pas chouette, donc.